Se préparer AU DEPART d'un animal

Accompagner l’animal et son gardien

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La perte d’un être cher est toujours une épreuve difficile et délicate à passer pour nous les hommes.
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Notre attachement est trop fort et nos croyances et limites mentales font de la mort une porte qui fait peur. Solitude à la clé pour celui qui reste. Abandon. Perte de repères émotionnels voire physiques. L’amour que nous portons à nos êtres chers, animaux comme humains, n’est souvent pas dénué d’intérêts, même si cela est délicat de se l’avouer. Cet amour, la présence de l’autre, nous porte en quelque sorte. Si l’autre disparaît, nous pleurons notre amour perdu, sa présence disparue et la partie de nous-même que l’autre comblait.

L'animal n'a pas d'attaches émotionnelles
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L’animal ne semble pas avoir la même vision. Il n’a pas d’attaches émotionnelles. Il aime. Il aime naturellement et c’est un amour dénué d’intérêt personnel. Bien sûr, l’animal "domestique" attend de nous que nous lui apportions sécurité en assurant sa survivance, et une attention quotidienne. Mais son amour n’est pas entaché d’attachement et de dépendance spirituelle. C’est l’Amour absolu et universel qui n’est pas cause de souffrance.
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Oui, nous voyons des éléphants honorer le corps d’un des membres de leur famille. L’homme y voit l’expression de la tristesse et du désespoir. Peut-être y a-t-il simplement accompagnement de son âme et rite sacré pour faciliter le Grand Passage. Le manque ne semble pas palpable, comme pour l’homme. Il y a une conscience supérieure du retour de l’âme de l’animal mourant au Grand Tout.
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Vous me direz, nombreux sont les cas de dépression d’un chien ayant perdu son maître. Oui, c’est possible. Peut-être a-t-il tellement emmagasiné le substrat émotionnel de son gardien que son comportement intérieur s’en est imprégné. Peut-être encore que cette dépression n’est qu’une impression que les hommes ont de leur point de vue. Et si ce n’était que le point final de la vie du chien, le début de sa préparation à la mort car il a fini d’accomplir cette mission ? Il aura joué particulièrement à merveille son rôle d’aide, d’absorption, de régulation des énergies et des émotions de son compagnon humain, si bien que lorsque le maître effectue son passage, le corps du chien se rend car l’animal a fini sa mission.
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N’avez-vous jamais remarqué que l’animal, qui sait sa mort approcher, est calme et détendu ? Beaucoup savent que les chats se cachent et se replient en eux-mêmes pour mourir. Ils meurent seuls car ils portent la paix en eux face à la mort. Et si certains animaux, dits de compagnie, préfèrent se rapprocher de leurs maîtres pour mourir ou attendre leur retour, on remarquera que souvent ils savaient que c’était nécessaire, non pour eux-mêmes, mais pour leur gardien. C’est à cette condition que le gardien pourra entamer un processus de deuil, c’est-à-dire de détachement : apprendre à vivre seul sans son ami et allié. Les animaux savent aussi que l’homme aura tendance à culpabiliser de n’avoir pas pu participer et être présent au moment de la mort de leur animal.


Nos animaux reflètent une partie de nous-même
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communication animale Pourquoi avons-nous cette dépendance émotionnelle et spirituelle vis-à-vis de nos animaux ? Certes, ce sont nos amis intimes. Ils sont parfois seuls à nous connaître véritablement, à nous percer sans même que l’on ait à parler en raison de leurs facultés extrasensorielles naturelles. Et même des personnes peu convaincues des facultés médiumniques des animaux savent profondément et sincèrement que leurs animaux, eux, les comprennent. Oui, les animaux nous accompagnent mais bien plus que cela. Ils nous reflètent une partie de nous-mêmes, avec laquelle parfois on ne sait ou ne veut communiquer.
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Ils posent un regard sur notre Intérieur et nous le révèlent.
Ce lien est bien plus alors que de l’amitié et de l’amour homme-animal. Il est une part de nous. Et lorsque nous « perdons » un animal, lorsque celui-ci meurt, nous perdons un accès à nous-même. L’homme a des difficultés à s’Aimer. Par le regard de son animal, il perçoit une partie de son Amour et de son Intérieur lumineux que l’animal lui reflète. Lorsque l’homme aura conscience de sa Beauté Divine et de son lien avec le Tout, l’animal n’aura plus alors ce rôle-ci d’accompagnant ; il pourra à nouveau retrouver sa place d’Égal pour cheminer avec l’homme qui aura retrouvé son instinct et son Amour total. Et c’est toute la Création (ou les Créations) qui pourra alors reprendre le chemin vers l’Unité. Pour ce faire, l’homme a plusieurs aides et guides dont les animaux, d’où ce sentiment d’abandon et de solitude tant marqué à la mort de son animal. Les animaux nous suivent, nous précèdent, nous guident, nous secourent et nous soulagent de nombre de maux qu’ils soient physiques, émotionnels ou spirituels.

Le meilleur cadeau que nous puissions leur faire
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Se préparer à leur mort et l’accepter est le meilleur cadeau que nous puissions leur faire. S’accrocher à eux peut empêcher leur âme de prendre son envol de façon complète et sereine. Mais il ne faut pas culpabiliser de ne pas réussir à lâcher prise complètement ; nous sommes imparfaits et nous avons le droit aux expériences pour ensuite mieux être. Nous pouvons, par le biais de la communication animale, entrer en contact avec notre compagnon afin de préparer sa mort. C’est un cadeau inestimable qui peut, si ce n’est empêcher, du moins limiter les souffrances de part et d’autre.
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communication animale Apportons un peu plus de sérénité et d’acceptation dans notre cœur au moment de la mort de notre animal, et nous lui offrons réconfort et paix. Quand on interroge un animal sur la mort, il n’a pas peur, il ne craint pas de perdre, peut-être même il n’a pas peur de souffrir car il n’y accorde pas la même attache : il arrive à vivre dans l’acceptation et l’ouverture totale au moment présent. L’animal sait aussi quand sa mort approche (on ne parle pas des accidents) et il s’y engage avec confiance.
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L’homme, à quelques exceptions près, n’a pas forcément cette approche subtile de la mort, et il y raccorde souvent la souffrance, la douleur et la séparation et peut parfois même lutter et refuser le départ de son âme.


L'accompagnement avec la communication intuitive
Pour accompagner son animal dans la mort, et s’accompagner soi-même, il faudrait peut-être d’abord que l’homme pose un autre regard sur ce qu’est la mort : un passage d’un état à un autre pour un renouvellement et une évolution de la Vie. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se refuser à toute souffrance : accordons-nous la liberté d’éprouver de la tristesse, c’est humain, mais ne nous accrochons pas au désespoir. Ainsi, en limitant nos résistances, nous soulageons l’âme de l’animal de notre emprise, et elle peut alors effectuer son chemin en toute sérénité et légèreté.
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La communication animale intuitive peut être un moyen fabuleux pour préparer ce moment qui est vécu par l’homme comme une séparation. L’animal peut aider directement son gardien, il sait faire passer les bons mots (si l’on peut dire car le communicateur traduit les ressentis qu’il accueille de l’animal) pour réconforter son ami, lui ramener en souvenir leur chemin parcouru et les moments partagés et surtout l’amour que l’animal lui portait. Il peut aussi montrer ce qu’il ressent vraiment, tant physiquement qu’intérieurement. Parfois l’homme a tendance à grossir la souffrance physique de son animal car il y greffe sa propre souffrance émotionnelle. L’animal saura traduire son état intérieur et ses sensations physiques justes. Ainsi, le communicateur animal peut aider le gardien à suivre l’état de son animal au cours d’une longue maladie, ou tout au long de sa vieillesse. Il est un trait d’union entre les deux. Il peut également faire passer des messages entre eux. Tout ceci dans le but d’un apaisement du gardien et de son animal.


L'euthanasie
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communication animale Une des questions qui reviennent, et qui est source de beaucoup d’inquiétude pour les propriétaires, est celle de l’euthanasie.
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Certains veulent euthanasier leur animal au moindre signe de souffrance. Il est à noter qu’une telle prise de décision et un passage à l’acte prématuré peut parfois gêner l’âme de l’animal à se dégager du corps. L’animal doit pouvoir faire un travail de préparation à sa mort. Il se peut que l’animal ne soit pas prêt à mourir. Ce n’est pas le bon moment, il n’a pas fini de goûter ce qu’il avait à vivre. Ou encore le propriétaire n’est au fond de lui pas prêt. Il est parfois préférable de retarder la décision d’euthanasie, et de se rapprocher d’un vétérinaire ou autre thérapeute afin de prendre en charge la douleur de l’animal. Si une décision d’euthanasie doit être prise, il faudrait de toute façon pouvoir en informer l’animal avant de façon à ce qu’il se prépare.
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D’autres fois, la décision d’euthanasie est plus ou moins réclamée ou suggérée par l’animal. Cette vie-là est terminée, il souffre vraiment trop et, par un tel acte, c’est aussi un moyen offert au propriétaire de se libérer d’une partie de sa souffrance liée au deuil de son animal. L’euthanasie, lorsqu’elle est bien préparée et accomplie, est aussi apaisante pour l’animal que pour son gardien. Il semble qu’elle ait un rôle antalgique dans cette séparation, le propriétaire se déchargeant d’un peu de sa souffrance émotionnelle pendant l’acte vécu comme un rituel de passage.
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Savoir quand euthanasier est une question que l’on peut directement poser à l’animal. Et c’est une question cruciale pour l’animal et son gardien. Par l’intermédiaire de la communication intuitive on peut suivre l’état de l’animal et aider à la prise de décision, alors que le propriétaire est le plus souvent démuni, submergé par ses émotions et plus toujours à même d’être à l’écoute de son animal de façon objective.
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Un accompagnement dans la mort bien mené, grâce entre autre à la communication animale, apporte un soulagement immense à l’animal et son gardien, pour le plus grand bien des deux.
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Lorsque la séparation s’est faite brutalement ou vécue de façon traumatisante pour l’un ou l’autre, il est possible avec la communication intuitive de rentrer en contact avec l’âme de l’animal défunt. L’animal peut ainsi apporter des réponses aux inquiétudes de son gardien, de même que le gardien peut faire passer des messages ou des marques d’amour. Cette entrée en contact après le décès de l’animal est un pur acte d’amour de l’animal pour son gardien et vice-versa. Elle apport réconfort et apaisement, et permet au propriétaire d’avoir des explications, par exemple par rapport à une mort incomprise, ou des événements passés, et va être d’un admirable secours dans le cas de deuils difficilement vécus par les gardiens.


Passage et huiles essentielles
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On peut également conseiller une association de deux huiles essentielles aux personnes devant supporter un deuil, ou aux personnes devant accompagner une autre en fin de vie et soutenir son entourage dans cette nouvelle étape. Il s’agit du Nard de l’Himalaya et de la Rose de Damas. En massage ou en diffusion, ces deux huiles essentielles sont d’un grand secours pour préparer au deuil les gardiens, et les animaux par voie de conséquence.
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Pourrions-nous envisager l’aide de la communication intuitive pour soutenir et entourer des personnes en fin de vie et leur entourage ? Je pense aux personnes âgées, accidentées ou handicapées, ayant perdu toute possibilité de communication "classique" avec leurs proches. Le communicateur pourrait alors transmettre des messages de part et d’autre, qui peuvent être essentiels à une belle mort et une belle continuation de tous dans la paix et l’amour.

 
Merci à tous les groupes d’âmes animales qui ont aidé à nous faire comprendre leur point de vue.
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Laissons les animaux nous apprendre à vivre … et à mourir.

 

 

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Douze idées pour supporter son chagrin

et trouver du réconfort


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Envie de musique? Cliquez!

 La première composante de la guérison du deuil est de supporter et de trouver du réconfort pour survivre au présent : trouver de quoi arriver à continuer à vivre, cheminer dans notre perte avec grâce et soutien, de trouver des endroits adéquats et des possibilités d’exprimer nos sentiments, et en venir à la conclusion que nos sentiments sont normaux. J’y pense souvent comme la période du soin d’urgence émotionnel. Nous avons besoin de soin d’urgence émotionnel au moment de notre perte, comme nous aurions besoin de premiers secours sur les lieux d’un accident. Voici quelques actions spécifiques que nous pouvons entreprendre pour réussir à supporter cette perte et trouver un peu de réconfort.

  1. Pour trouver le moindre réconfort, nous devons admettre que nous sommes aussi importants que les animaux qui sont morts ou que nous avons perdu. On ne les déshonore pas, ni d’ailleurs leur mémoire, en nous honorant et en prenant soin de nous-mêmes. Au contraire, nos animaux voudraient que l’on prenne soin de nous. C’est un mythe de croire qu’un état prolongé de souffrance et de tristesse est un gage d’amour envers nos animaux. Un hommage d’amour mature et durable comprend autant d’amour et de soin à nous-mêmes qu’à nos animaux.
  1. A partir de maintenant prenez plus de temps pour vous occuper de vous. Faites des choses qui vous apportent une sensation de sérénité, de paix ou de calme. Promenez-vous au calme dans la nature, passez des moments de réflexion en prière ou en méditation, plongez-vous dans un bain à remous, faites-vous masser. Faites-vous plaisir par des petits plaisirs qui vous soulagent sainement des lourdes émotions du deuil. Allez faire des achats, voyez des bons films (le mieux ce sont des films comiques !), sortez prendre un bon repas, lisez un bon livre, consacrez du temps à vos occupations favorites. Si vous avez besoin de temps pour être seul(e), OK, faites ce dont vous avez besoin. Pour vous aider et vous soutenir dans votre processus de deuil, vous pouvez rechercher l’aide d’un guérisseur en énergie, une personne qui pratique le toucher thérapeutique ou Reiki, ou un conseiller spécialiste du deuil. Vous êtes en train de récupérer, exactement comme après une opération chirurgicale. Soyez gentil avec vous-même. Laissez-vous le temps de guérir.
  1. Sachez que vos sentiments sont normaux. Le deuil entraîne souvent ce qui peut être perçu comme une avalanche de sentiments contradictoires. Un instant, nous ressentons pour notre animal bien-aimé une telle nostalgie que nous nous demandons si nous pourrons nous en remettre un jour. L’instant suivant, nous nous sentons soulagés de l’anxiété, de la pression et de l’ambiguïté qui a pu accompagner sa maladie ou sa mort. Alors, il est possible que nous nous sentions coupable de ce soulagement ! Quels que soient nos sentiments, leur intensité et à quelque moment qu’ils apparaissent, ils sont normaux. La chose importante est de ne pas nous juger nous-même sur nos pensées ou nos sentiments. Il vaut mieux chercher des endroits adéquats pour exprimer nos sentiments, auprès d’amis proches ou de notre famille, auprès d’un conseiller, dans un groupe de soutien ; mais aussi à travers un journal, en écoutant de la musique, en dessinant ou en utilisant une autre forme d’art, par la méditation, la prière ou en parlant directement à notre animal disparu. My Personal Pet Remembrance Journal de Enid Traisman (en anglais) est une excellente ressource, réconfortante pour exprimer nos sentiments. Dans le groupe de travail Legacies of Love, (page en anglais) proposé par Teresa Wagner, les participants fabriquent à l’aide de tissus, de peinture, une boîte en hommage à leur animal. Cette boîte sert à la fois de contenant où seront stockés respectueusement certains objets - laisses, colliers, mèche de poils, photos – mais aussi de processus créatif pour exprimer nos sentiments d’amour et de deuil. Lors de la Retraite Spirituelle pour les personnes aimant les animaux (page en anglais), proposée par Teresa, les participants fabriquent un livre pour décrire l’histoire de leur relation privilégiée envers les animaux. Nous commençons avec 3 classeurs, que nous recouvrons, et que nous remplissons de photos, de mémos et des histoires relatives aux animaux qui ont traversé nos vies. Ces exemples montrent qu’exprimer nos sentiments ne veut pas forcément dire parler avec d’autres personnes. 
  1. Laissez venir vos larmes. Laissez-les couler. Laissez-les vous purifier. Ne les laissez pas vous étouffer en dedans. Et ne vous excusez pas pour vos larmes. Dire « je suis désolé(e) », c’est croire que nous n’avons pas le droit de nous exprimer, et qu’au cœur de notre deuil, nous sommes aussi responsables de la gêne des autres. Or, nous ne sommes pas responsables. Si quelqu’un se sent gêné devant nos pleurs, nous n’avons besoin de nous excuser. Cela déprécie notre droit aux sentiments et au chagrin. Essayez plutôt de dire : « merci de me laisser pleurer (ou parler) avec toi. » Cela apporte à nous-même et à l’autre personne la confirmation que nous avons le droit et le besoin de parler et quelquefois aussi de pleurer. Cela exprime aussi notre appréciation et de fait renforce son soutien. Si l’on se sent gêné de pleurer devant quelqu’un on peut dire quelque chose comme : « je trouve drôle de pleurer devant vous, mais je ne peux pas m’en empêcher, je dois pleurer. »
  1. Vous n’êtes pas fou si vous croyez que l’esprit de votre animal est près de vous, que vous l’entendez vous parler, ou voyez son image. Ces expériences sont normales et courantes, aussi bien chez des gens qui ont perdu des animaux que des humains bien-aimés. Certaines personnes parlent d’hallucinations ou d’expériences paranormales. Parce que ce terme reflète le côté « presque normal mais pas tout à fait », je lui préfère celui de métaphysique ou spirituels pour ces expériences. Le dictionnaire définit « para » comme « ressemblance approchante ou presque » et « meta » comme « plus compréhensif et transcendant. »Ressentir l’énergie de l’esprit des personnes chères qui nous ont quittées n’est pas une expérience presque normale, c’est une expérience normale, une expérience du cœur compréhensive et transcendante et non une aberration de l’esprit. L’amour ne meurt pas, seule la matière meurt. Ainsi il est évident que nous pouvons encore sentir la présence aimante de nos animaux, de diverses façons. Laissons-la nous réconforter et nous apaiser.
  1. Savoir que des symptômes physiques en réponse au deuil peuvent survenir. C’est normal. Nous pouvons ressentir des changements dans notre appétit, notre poids, notre sommeil ou notre sexualité. Il est possible que nous soyons plus facilement déconcentrés, que nous soyons fatigués, en proie à des maux de tête, des problèmes digestifs, des palpitations cardiaques, ou d’autres symptômes physiques. Sachez que ces choses sont normales et font partie du processus de deuil. Alors que la plupart de ces symptômes vont disparaître lors du processus normal de cicatrisation du deuil, consultez un médecin si ces symptômes perdurent ou sont sévères. Entre temps, prenez soin de vous, avec beaucoup de repos, de l’exercice modéré et une alimentation saine. Votre cœur émotionnel est blessé maintenant et prendre soin de votre corps accroît votre résistance face à cette blessure émotionnelle et aide à accélérer la guérison.
  1. Nous pouvons améliorer notre résistance physique et émotionnelle avec des vitamines et autres suppléments naturels. Le stress appauvrit le corps de certains nutriments, aussi avons-nous encore plus besoin de ces nutriments quand nous sommes en détresse. Demandez à votre médecin quelle nourriture et quels suppléments vous seraient appropriés.

Les essences de fleurs disponibles dans les magasins de diététique ou les pharmacies, sont de très puissantes sources de réconfort et de guérison au cours du deuil. Une essence très connue, « Rescue remedy » le remède de secours ou formule des cinq fleurs, aide à nous stabiliser en situation de traumatisme émotionnel ou quand nous sommes bouleversés. C’est un excellent remède à avoir toujours sous la main dans votre poche ou votre sac dans la période la plus intense de votre deuil. Prendre quelques gouttes dans ces moments de panique, quand on se demande si ou comment on va pouvoir continuer, apporte calme et apaisement. D’autres essences, le cœur de Marie ou la bourrache aide à soulager la douleur de notre cœur brisé par la mort d’un être aimé. Le cœur de Marie nous aide à accepter le changement dans la relation, à laisser aller, et de libérer notre attachement à la forme physique de notre animal. Il aide à accepter qu’il soit mort, tout en ressentant la connexion spirituelle de son amour. La bourrache nous aide à vaincre les sentiments de dépression et de cœur lourd de la mort de notre animal bien-aimé. Elle nous donne le courage d’affronter le deuil, et un sentiment d’encouragement et d’espoir pour nous aider à ne pas rester englués dans le poids de la dépression.

Je crois qu’aucune substance au monde, aucun système spirituel de croyances, ou aucun soutien, même le plus aimant, peut supprimer la douleur émotionnelle de notre deuil quand nous perdons notre animal. La perte et la douleur qui en découle sont des expériences de vie naturelles et inévitables. La douleur cependant ne doit pas forcément inclure la souffrance. La souffrance n’est pas nécessaire. Au contraire, la douleur peut être accompagnée du calme de la grâce, afin de nous donner l’énergie de nous ouvrir aux chances que cette perte nous offre d’apprendre, de grandir et de nous transformer. Les essences de fleurs nous aident à enlever cette souffrance entourant notre deuil et nous ouvrent à la grâce. Contrairement à des médicaments, les essences de fleurs ne suppriment pas ou ne masquent pas la douleur, ou d’autres symptômes. Elles nous aident doucement à guérir de notre souffrance, nous invitant à la grâce et au courage nécessaire pour y réussir.

Pour plus d’informations voir la section : « les essences de fleurs pour nous aider face à notre deuil."» 

  1. La musique est une source de soutien puissante et pourtant souvent négligée, à la portée de pratiquement tout un chacun. La musique a le pouvoir d’émouvoir nos âmes, de libérer les fortes émotions à l’intérieur de nous, de nous faire sentir que nous ne sommes pas seuls dans notre peine, de nous faire ressentir à nouveau de la joie. La musique est guérisseuse. Quelques années plus tôt j’ai eu la chance d’entendre jouer Paul Horn dans la basilique de Carmel, en Californie. Il nous a raconté une histoire incroyable où il était question de jouer sa musique à une baleine nommée Haida, dans un aquarium de Victoria, British Columbia.

    La compagne de Haida venait de mourir et l’on a demandé à Paul de venir jouer pour la baleine pour voir si la musique pouvait l’aider à se tirer de son profond chagrin. La baleine ne mangeait plus, ne nageait plus, ne bougeait même plus. Le personnel était très inquiet. Alors, Paul vint et joua de la flûte. Pendant deux jours, il joua, joua, et ressentit beaucoup de peine pour les baleines. Mais rien ne se produisit. Haida ne réagissait pas. Après le deuxième jour, un des employés s’approcha de Paul et lui dit : « Excusez-moi, M. Horn, je ne veux pas vous offenser, mais je pense que vous ressentez si fort le chagrin de Haida, que votre musique est le reflet de sa tristesse. Peut-être devriez-vous envisager de jouer quelque chose, de plus joyeux, plus porteur d’espoir. » Et Paul le fit. Après 30 minutes de musique différente, Haida commença à s’émouvoir. Il commença d’abord à bouger, puis regarda Paul, nagea un peu et finit par accepter quelques poissons. Petit à petit il nagea et sauta au rythme de la musique. Il réagissait ! Il réagissait sans cesse à la musique. Haida, touché par la musique, avait recommencé à vivre !

Nous aussi avons besoin de musique. A certains moments, nous avons besoin de musiques qui se marient à nos émotions. Haida, bien sûr a eu un besoin de quelques chose qui change son humeur. Mais quelquefois nous avons besoin d’une musique qui reconnaisse nos sentiments. Une musique qui nous aide à pleurer. Qui nous aide à nous sentir compris. D’autres fois, on peut se sentir malade de pleurer, et avoir envie d’une musique qui nous donne envie de nager, de sauter, de danser, de vivre. Le monde est plein de belles et merveilleuses musiques, écrites par des gens talentueux qui veulent par le biais de leurs cadeaux nous apporter le réconfort. Peut-être que ce qui transporte votre âme c’est l’opéra, ou le jazz, ou le rock de Tina Turner ou les ballades de Barbra Streisand. Je ne connais pas la façon mystérieuse dont la musique nous transforme mais je sais que c’est vrai. Quand j’écoute la musique composée par Roger Masson (page en anglais)pour le livre-audio « Legacies of Love », ou la musique de Richard Shulman (page en anglais)inspirée par St François et jouée en fond sonore sur mon site, je me sens calme, à l’abri du danger et transportée dans un lieu de paix et d’amour. Quand j’entends la voix angélique de Céline Dion chanter Because You Loved Me, Fly, ou My Heart Will Go On je suis si émue que je me sens transportée dans un autre lieu. Je sens une vague de puissance m’envahir, je verse souvent des larmes enfouies au plus profond de moi et enfin je me sens en harmonie avec ceux que j’ai aimés et qui ne sont plus là. Je suis absolument sûre qu’ils sont biens et je me sens capable corps et âme de guérir et de continuer à vivre.

Quelle musique vous émeut ? Identifiez et écoutez la musique qui suscite et soutient les différentes énergies que vous ressentez, sans aucun doute, lors de votre deuil. La musique pour vous aider à être calme, à méditer. La musique pour simplement vous aider à supporter. La musique pour vous aider à oublier. La musique pour vous aider à vous lever et à faire bouger votre corps. Et la musique pour vous donner la force de continuer à vivre sans l’être aimé à vos côtés sur la terre. Laissez la musique vous guérir. Voir la section Musique (page en anglais) dans la page des Ressources face au deuil, pour plus d’information sur la musique lors d’une cérémonie commémorative ou sur la musique à écouter lors de votre propre processus de guérison, ou sur la marche à suivre pour faire composer un morceau de musique en l’honneur de votre animal ou comme un reflet de votre âme, par les merveilleux compositeurs Richard Schulman et Kathleen Tarp. Visitez la section Livres (page en anglais) pour trouver des livres qui décrivent comment la musique nous guérit ou le lien suivant.

  1. L’humour. Ce n’est pas un sacrilège de sourire ou de rire au milieu de son deuil. Nous savons en fait que le rire accélère le processus de guérison. Norman Cousins, auteur de Anatomy of an Illness (Anatomie d’une maladie), mais aussi Head First: The Biology of Hope and the Healing Power of the Human Spirit (L’esprit d’abord : la biologie de l’espoir et le pouvoir de guérison de l’esprit humain) (en anglais) s’est guéri lui-même d’une grave maladie par l’humour et encouragea les autres à en faire autant. Le rire et l’humour illuminent nos cœurs et ont aussi le pouvoir d’augmenter l’efficacité de notre système immunitaire. Allen Klein, auteur, qui n’est pas étranger au deuil, fournit des techniques pratiques et utiles pour traverser la perte et la tragédie dans ses livres The Healing Power of Humor  (Le pouvoir de guérison de l’humour) (en anglais) et The Courage to Laugh (Le courage de rire) (en anglais). Quelquefois cela peut aider de poursuivre intentionnellement l’humour dans de tels livres ou au travers de films comiques. D’autres fois l’humour vient naturellement, quand on ne l’attendait plus.

Quand ma chatte adorée Katie est morte en 1995, j’ai fait une cérémonie funèbre lors de son enterrement. J’ai eu la grande chance d’avoir quelques bons amis près de moi mais aussi mon chien « Dudley . » Lors de la cérémonie, cette après-midi là il était prévu qu’un de mes amis chante Amazing Grace et qu’à la suite je lise un poème que j ‘avais composé pour Katie. Ce fut au milieu de la lecture de ce poème que le pire arriva. Je me mis à pleurer, à pleurer à cause de l’angoisse de sa perte physique. Alors que je reprenais difficilement mon souffle, en me demandant si je pourrais jamais surpasser cette peine, le petit Dudley, qui avait été jusqu’à présent sage comme une image, marcha droit vers les fleurs entreposées sur la tombe de Kathie, nous regarda, leva la patte et se mit à uriner.

Nous avons ri et ri encore et l’avons remercié pour nous avoir fait prendre conscience que notre chagrin n’est pas tout ce que nous avons à vivre. Il m’a montré que même ce jour-là et à ce moment précis je pouvais rire. Quelle sagesse d’âme et quel ami merveilleux pour me faire cadeau de l’humour !

  1. Rechercher du confort et du sens dans votre foi et votre pratique religieuse. Les croyances spirituelles, même fortes et éloquentes, ne peuvent prévenir ou dissoudre la douleur mais peuvent en changer les modalités. Des années durant, travaillant avec des gens en deuil, j’ai pu constater que ceux qui semblaient souffrir le moins étaient ceux qui croyaient à une vie après la mort pour l’âme de leur animal. Ce n’est pas qu’ils ne souffraient pas mais plutôt que leur douleur était adoucie et tempérée par la profonde connexion spirituelle qu’ils continuaient d’avoir avec leur animal disparu. Si vous avez profondément la foi, tournez-vous vers elle et laissez-la vous réconforter.

Quelquefois, la perte entraîne une crise sur la véracité de notre foi. Les choses auxquelles nous croyions auparavant, sont alors remises en question. La mort de quelqu’un de cher est souvent le catalyseur pour nous poser des questions auxquelles on n’avait jamais pensé auparavant, ou que l’on considère maintenant  plus sérieusement. Les animaux ont-ils une âme ? Vont-ils au paradis ? Est-ce que l’on se reverra ? Est-ce qu’ils se réincarnent ? Quelquefois la perte, particulièrement si elle est tragique, fait place à la colère. Comment Dieu peut-il faire ça ? Comment un Dieu aimant peut-il laisser souffrir un animal ? Ou comment le prêtre, le rabbin, le pasteur, peut-il me dire que mon animal n’a pas d’âme, ou que son âme n’est pas aussi importante que la mienne ou que la mort d’un animal est moins importante que celle d’un être humain ? Une crise de notre foi, nous questionnant sur ce que nous croyons vraiment, sur ce qui est vraiment vrai sur la vie après la mort, peut ajouter tension et confusion à une situation déjà bouleversante. Pourtant, ce peut être aussi une grande chance de grandir et de changer le reste de notre vie.

Nous acquérons nos valeurs et nos croyances spirituelles de deux façons. Enfant, nous héritons les croyances religieuses et spirituelles de notre famille et de notre culture. Quelquefois nous continuons notre vie durant à porter ces croyances, inconsciemment et sans nous poser de questions. D’autres fois, sous l’impulsion d’une crise ou par curiosité intellectuelle, on peut remettre en question les croyances de notre enfance, face à ce que nous sommes devenus, ce que nous croyons maintenant et ce que sont nos valeurs. L’acquisition de valeurs matures nécessite de réexaminer consciemment ce qui est vrai pour nous et quel comportement sert cette vérité et ceci, sans tenir compte des opinions des autres. Notre « vérité » peut ou non inclure des valeurs héritées de notre enfance. L’un des droits de passage à l’état d’adulte est de choisir notre vérité et de trouver le courage de vivre selon elle. Finalement, nous devons clarifier nos propres valeurs, choisir nos propres croyances et prendre nos propres décisions morales. C’est un devoir important dans notre vie mais qui peut être difficile en période de deuil. Si vous traversez une crise d’identité de votre foi, essayez de vous entourer de gens et de ressources qui vous aideront à trouver votre propre vérité et détourner gracieusement les remarques de ceux à propos de ce que vous devriez croire.

  • Prenez le temps d’être au calme avec vous-même. Réfléchissez, méditez et prier sur vos propres croyances quant à la vie après la mort.
  •  Tirez du réconfort des croyances qui vous SOUTIENNENT et donnent un sens à la vie.
  •  Soyez prêts à laisser gentiment tomber les croyances et traditions qui ne vous soulagent pas pour le moment et à en adopter d’autres.
  •  Clarifiez l’idée de ce que vous vous faites de la vérité en ce moment. Vous ne pouvez guérir de votre deuil par un processus auquel vous ne croyez pas. N’autorisez personne (membres du clergé, auteurs, thérapeutes, amis, membres de la famille…) à vous imposer leurs croyances sur la mort et le deuil. Soyez ouvert aux idées des autres mais suivez votre propre cœur à propos de ce qui est bon pour vous en ce moment.

Cliquez ici pour trouver des livres sur la mort et la vie après la mort, ou pour des Intentions de Prières. (page en anglais)

  1. La communication animale. Utiliser les services d’un professionnel en communication animale (page en anglais) pour nous aider à parler à nos animaux qui sont en train de mourir ou après leur mort, peut être très réconfortant et peut aussi nous aider à prendre des décisions éclairées à propos de certains problèmes critiques.

Quand un animal est gravement malade, beaucoup de personnes trouvent très utiles de discuter des points suivants avec leur animal par l’intermédiaire d ‘un professionnel en communication animale.

  • Demander s’il y a quelque chose d’autre qui puisse être fait pour le confort de l ‘animal.
  • Expliquez les différentes options thérapeutiques (par exemple chirurgie, chimiothérapie, approche holistique..) et savoir quelles sont les implications, choix ou préférences de l’animal.
  • Connaître les préférences de l’animal en fin de vie, s’éteindre seul ou avoir besoin de l’euthanasie.
  • Demander à l’animal s’il peut nous donner un signe le moment venu, quand il est prêt à quitter son corps. Ceci est important pour des animaux dont la condition physique est à même d’entraîner douleur et gêne au stade final. Quand les animaux et les humains ont choisi l’euthanasie, cela peut aider les humains d’avoir cette information sur le « bon moment » afin de minimiser la douleur physique et émotionnelle.
  • Au moment des discussions sur les traitements de fin de vie et l’euthanasie, demander à l’animal d’expliquer de son point de vue ce qu’est une bonne « qualité de vie. » Les animaux sont très différents des humains dans leurs opinions et désirs concernant les problèmes de qualité de vie. Certains ne veulent pas vivre en souffrant, alors que d’autres sont très tolérants face à la douleur. Certains acceptent de finir leur vie diminués de leurs capacités physiques alors que d’autres préféreraient partir dès que par exemple ils n’arrivent plus à marcher. Parler avec nos animaux de ces choix critique nous permet de savoir ce qu’ils ressentent et veulent. 
  • Demander aux animaux leurs préférences pour le traitement de leur corps :
  • Enterrement, crémation ?
  • Emplacement de la tombe ou de l’urne contenant les cendres ?

 Après la mort de leur animal, beaucoup de personnes trouvent utiles de parler avec leurs animaux à ce propos :

  • Comment est-ce que c’était pour toi la fin de ta vie? Etais-tu bien installé ? Etais-tu conscient de tout ce que nous faisions ?
  • Quand tu es mort, est-ce que quelqu’un est venu à ta rencontre, t ‘as aidé, t’as accueilli ? Qui était là ? (quelquefois les gens posent la question à propos d’un saint, d’un animal ou d’un être humain décédé et saisissent cette chance de savoir si ces êtres étaient là.)
  • Souvent les gens saisissent cette chance de faire part de leurs regrets ou de points à propos desquels ils sont mal à l’aise ou coupables.
  • Exprime leur profond amour et leur gratitude pour tous les moments partagés.
  • Est-ce que l’animal doit revenir (réincarnation) quand, où, sous quelle forme et comment se rencontrer ?

 Beaucoup de gens en profitent aussi pour parler avec les autres animaux de la famille pour connaître la meilleure façon de les réconforter dans leur deuil, ce dont ils ont besoin, ce qu’ils veulent. C’est aussi le moment de leur demander s’ils veulent un nouveau compagnon au sein de la famille.

Anastasia, qui est morte à seulement 4 ans, a dit à sa maîtresse : « Maman, je veux que mes cendres soient enterrées à l’endroit où tu médites, sous les arbres. Ainsi, sur le chemin du retour à la maison, je vois ces merveilleuses images dans ton esprit et je ressens la paix que tu tires de cet endroit. C’est ici que je veux être enterrée. Ainsi à chaque fois que tu viendras méditer, nous nous rencontrerons. »

 Ainsi, Anastasia fut enterrée dans une forêt près de la mer, à Carmel, Californie. Et quand sa maîtresse venait en cet endroit, elle ressentait la douce affection d’Anastasia.

Pour en savoir plus sur la communication animale, comment ça marche, consultez la liste de livres et de cassettes sur le sujet ou notre section sur la communication animale (en anglais)

Pour en savoir plus sur la valeur et l’expérience du dialogue avec l’esprit de vos animaux disparus, vous pouvez lire Journey of Souls (le voyage des âmes) (en anglais) ou Talking To Heaven (Parler au paradis) (en anglais) , visiter le site de George Anderson www.georgeanderson.com (en anglais), ou écouter la cassette de Penelope Smith Animal Death: A Spiritual Journey (la mort de l’animal, un voyage spirituel) (en anglais.)

  1. Le pouvoir de guérison des rituels et mémoriaux. Les rituels lors de la mort d’un animal bien-aimé nous aide à honorer l’animal, honorer ceux qui le pleurent, et honorer aussi la relation entre l’animal et ceux qui l’ont aimé. Les rituels peuvent rendre plus légitime l’amour de cette relation mais aussi l’importance pour nous de cette mort et de ce deuil, chose que beaucoup de cultures ne font pas automatiquement quand il s’agit d’un animal alors qu’elles le font pour les humains. Les rituels peuvent être faits de manière isolée ou réunir des personnes qui aimaient leurs animaux disparus. Ils peuvent nous aider à reconnaître la mort, mais aussi l’amour échangé et nous permettre ainsi de laisser aller et de continuer à vivre. Les rituels nous fournissent des endroits où déverser notre peine, où l’exprimer parfois dans un cercle restreint de personnes qui comprennent. Les rituels nous offrent la chance de raconter l’histoire de celui ou celle que nous avons aimé(e), et l’histoire de notre vie ensemble. Ils peuvent nous permettre d’y mettre un terme. Ils peuvent être faits au moment de la mort, quelques temps après ou longtemps après, lors de l’anniversaire de la mort mais aussi lors de naissance, d’adoption… quand on veut.

Rituels, mémoriaux…éléments possibles :

  • La prière
  • La méditation
  • La musique
  • Les fleurs
  • Les bougies
  • Photographies, portraits de l’animal disparu
  • Les cendres de l’animal disparu
  • Des lectures sur la mort et la vie après la mort
  • Des poèmes
  • Des symboles des croyances et pratiques spirituelles des personnes endeuillées
  • Partager l’histoire de la vie de l’animal
  • Partager les histoires des dons mutuels et des leçons tirées de notre relation – ce sont des héritages qui transcende la mort.
  • D’autres personnes (attention de n’inviter que des personnes qui comprennent vraiment et honoreront l’amour entre vous et votre animal. Ce n’est pas le jour pour moduler, rationaliser ou minimiser la profondeur de votre amour pour votre animal.)
  • Des animaux (prenez en considération le comportement typique des animaux susceptibles d’être là afin de savoir si leur présence peut gêner la quiétude de ce service.)

Autres exemples de rituels et de mémoriaux :

  • Planter des fleurs, des arbres, des jardins entiers
  • Marquer les emplacements de la tombe dans votre jardin là où est enterré l’animal ou des signes distinctifs en tout autre endroit significatif.
  • Placer une statue représentant votre animal ou une croyance spirituelle dans votre jardin ou en tout autre endroit significatif.
  • Envoyer une tribune en hommage à votre animal sur Internet
  • Faire dessiner et encadrer un magnifique portrait de votre animal
  • Disperser les cendres de l’animal dans un lieu spécial et sacré
  • Créer un album photo et/ou une histoire de la vie de l’animal
  • Faire une donation au refuge le plus proche ou au groupe de soutien. Peut-être la meilleure façon d’honorer notre compagnon est de transmettre notre amour et d’aider un animal abandonné.

La forme du mémorial pour notre compagnon bien-aimé et quand il est fait importe peu. Ce qui importe ce n’est pas ce que les autres pensent mais c’est que cela ai un sens, que l’activité ou les éléments en jeu soient le reflet de la croyance des personnes touchées par ce deuil (les gens et les animaux qui aimaient le plus ou qui vivaient avec l’animal.) Le but du rituel est d’honorer l’animal disparu, d’honorer ceux qui le pleurent et d’honorer leur relation. Les cérémonies de rituels nous permettent de témoigner de l’amour sacré qui existe entre nous et nos animaux. 

Pour davantage d’idées et de ressources, consultez les sections Aide, réconfort et explorer les sections suivantes Livres sur les rituels, Sites de soutien lors de la perte de l’animal (pour savoir où vous pouvez envoyer un hommage et participer aux cérémonies), Urnes, cercueils, cimetières, Musique …(pages en anglais). En français, certaines de ces ressources dans la section Soutien, Resources

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LES ANIMAUX ONT- ILS 

UNE ÂME ?

 

Après que certains hommes se soient posé la question de savoir si les femmes, puis les noirs avaient une âme, c'est au tour des animaux...

Si l'on considère que l'âme est la partie divine subatomique qui relie à la vie et enregistre les expériences, TOUT ce qui vit dans l'univers possède une âme.


Une pierre, une plante, un arbre, un animal, un humain, un ange et même notre terre et d'autres planètes ou entités, ... tous possèdent une âme et vivent selon leurs propres fréquences.


Les 'sages' ou les éveillés en connaissance de l'esprit, savent qu'il existe également des âmes groupes reliant certaines espèces entre-elles.


Lorsqu'il y a avantage à saisir, l'obscurantisme est encore bien présent dans les pauvres têtes humaines...


Ce sont souvent les mêmes qui se croient seuls habitants de l'univers...


Tout est relié, c'est simplement naturel. Il n'y a rien de magique ou d'extraordinaire.


Seule la méconnaissance est source de questionnement.


Un jour, tous les hommes communiqueront facilement avec les animaux et autres créatures et trouveront aberrant de penser que leurs ancêtres se posaient cette question !

C'est exactement comme nous pouvons trouver aberrant que nos ancêtres pensaient que la terre était plate ou que la nuit, le soleil partait se coucher derrière l'horizon et que la lune était un disque plat...

Descartes pensait il y a seulement trois siècles et demi que les animaux étaient des machines. Et lorsque l'on regarde autour de nous, il semble bien que ce soit toujours la conviction implicite ou explicite de nombre de nos contemporains. Mais justement, comment se fait-il que l'on traite encore aujourd'hui les animaux comme des machines ou des << légumes >> bons à être poussés sans ménagement vers l'abattoir? En fait, cela nous arrange bien, car s'il fallait reconnaître que les animaux ont une conscience, c'est notre << Système >> dans son ensemble qui basculerait....

Un article du supplément du Monde (en date du samedi 11 août) pose la question de savoir si les animaux ont une conscience. On peut notamment y lire des choses étonnantes sur les positions de grands savants :


- Darwin a écrit << il suffit de voir des chiots en train de jouer pour ne pas douter qu'ils possèdent leur libre arbitre >>. Il décrit en détail les origines animales des comportements affectifs et même des croyances des humains. Selon lui << la différence d'intelligence entre homme et animaux (...) est une différence de degré et non de nature >>. Il démontre qu'il existe une continuité physiologique, intellectuelle et émotionnelle, et même
morale entre les animaux et l'homme.


- Selon Freud, Darwin << réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création >>.

Il est établi que les animaux ont des capacités beaucoup plus étendues que l'on a pu le penser :


- Ils rêvent.


- Ils apprennent, et sont capables d'adapter la pédagogie en fonction de la capacité d'apprentissage de leurs rejetons (observé notamment chez les singes). Ils ont une mémoire.


- Ils ont une représentation de soi et des autres. Par exemple, ils savent imiter, donc ils font la différence entre l'autre et soi (Dauphins). Ils savent aussi mimer différentes facettes de la vie dans l'acte de jeu, l'attaque, la fuite, ...


- Ils sont capables d'apprendre le langage des sourds-muets (chimpanzés, gorilles)


- Ils savent raisonner. Ils savent trouver des solutions face à des situations nouvelles (castor). Ils savent construire des outils en fonction d'utilisations différentes. Ils savent ruser et tromper (corbeaux).


- Ils savent diriger leur attention, pratiquer l'introspection (singes), communiquer un désir (chiens).


S'il est difficile d'établir que les animaux ont une conscience, c'est sans doute uniquement parce que nous n'avons pas le même langage.

Que dire aux sceptiques ?

Premièrement, il me semble que la recherche de la << Raison >> a toujours été inféodée à des contingences << matérielles >> (religieuses, politiques, sociales, économiques)

Deuxièmement, s'il est difficile de prouver que les animaux ont une conscience, rien ne permet d'affirmer l'absence de conscience chez l'animal.

De plus, rien n'autorise à affirmer qu'un seul modèle de conscience existe, celui de l'Homme. Rechercher une image de notre propre conscience chez autrui est un bel exemple d'anthropocentrisme.

Juger les autres à l'aune de ses propres forces est confortable. Imaginons que chaque animal puisse édicter un critère de comparaison entre animaux : le lion choisira la force, le guépard la vitesse, le lapin la capacité de reproduction, la puce la résistance à la pression, les chats la capacité de voir dans le noir, les chauves souris la capacité à recevoir des ondes, les pigeons à se guider avec les champs magnétiques...

Que sais-je ?

Et nous la conscience, la force de notre abstraction ?

En cas de modification climatique importante, on peut douter que notre critère à nous nous permette de vivre bien longtemps.

Troisièmement, traiter les animaux avec dignité n'est pas une incongruité.


L'Homme du XXIème siècle ne serait pas le premier à le faire :

 

- Les amérindiens respectaient les troupeaux de bisons, et ne tuaient que le nécessaire pour se nourrir, se vêtir, ...


- La vache en Inde est sacrée depuis des temps immémoriaux.


- Dans de nombreuses traditions, celle des bushmen par exemple, le guerrier s'excuse auprès de la bête qu'il vient de tuer, et lui explique que c'est pour nourrir sa famille.


- Le bouddhisme enseigne de ne pas maltraiter les animaux car ils sont des réincarnations d'humains.


Il semble que le respect envers les animaux soit proportionnel à leur proximité avec l'homme et aux services qu'ils rendent (en tant qu'être vivants) .

Pourquoi en est-on arrivé là, et que faire pour changer les choses ?

Rappelons d'abord que nous sommes des animaux.

Les identités tant comportementales que physiologiques nous dispensent d'insister davantage sur cette évidence. Mais précisément notre insensibilité à leur égard n'est-elle pas aussi une réaction de distanciation, un peu analogue à celle du nouveau riche qui snobe son ancien milieu ?

Et une réaction de peur, souvenir ancestral du temps où nous étions davantage proie que prédateur ?

Ensuite, reconnaître que les animaux ont une conscience, nous poserait un sérieux << cas de conscience >>, pour ne pas dire un problème fondamental.


Cela nous obligerait à revoir tout notre système de vie :


- Il faudrait commencer par améliorer la filière alimentaire. Il ne s'agit pas nécessairement de devenir végétarien, mais d'élever les animaux dans des conditions décentes, et de les tuer en leur évitant toutes souffrances.


- Il faudrait réduire les dégradations des habitats, comme la suppression des bocages, la déforestation, la pollution des mers, les différentes formes de braconnage ou de pêche prohibée (pêche à l'explosif par exemple), qui ruinent des espaces entiers de vie.


- Cela nous obligerait en un mot à revoir notre place sur la terre, notre coexistence avec ses autres << habitants >>, et sans doute par voie de conséquence à limiter la population humaine.


- Notons à ce titre que la réglementation stricte qui encadre depuis quelques temps, dans les pays développés, l'expérimentation animale est un pas dans la bonne direction.

Une révolution aboutit souvent à des excès similaires (mais inverses) que ceux qu'elle a voulu supprimer. Le mieux, pour tenter de limiter cet effet, est de commencer par un changement limité, << tranquille >>. Pourquoi ne pas envisager un label qui s'assurerait de la bonne << traitance >> des animaux dans la filière alimentaire ?


Y a-t-il un marché pour ceux qui veulent payer plus cher pour avoir l'esprit et la conscience tranquilles ? Pour ceux qui pense que l'on << est >> ce que l'on << mange >>.


Il faut, de toute manière, rapprocher (au sens étymologique : approcher à nouveau) les Hommes du monde animal.

Sans proximité, il y a défiance, méfiance, méconnaissance...

Mais gardons espoir. Il paraît que le propre de l'homme est de savoir s'adapter !

Jérôme Bondu & Alain Bondu

Source : vincent.robeyns@yucom.be


Pour aller plus loin :
Voir les ouvrages de Dominique LESTEL, éthologue et philosophe, auteur
notamment de Les animaux sont-ils intelligents ? (Editions Le Pommier, 2006)
Il est intervenu à l'Université de tous les savoirs. Conférence audio en ligne
http://www.lemonde.fr/
Jerome Bondu

 

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Les animaux pleurent la perte

de leurs proches

Par | 22 mars 2015

 

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Les animaux pleurent la perte de leurs proches

Les animaux ont toutes sortes d’émotions qui se sont avérées être plus complexes que ce que de nombreux humains auraient pu imaginer. La question n’est pas de savoir s’ils ont des émotions, mais pourquoi exactement ils ont évolué de cette façon. Ce sont les ancêtres qui transmettent les émotions, de cette façon ils aident à permettre la survie d’une espèce particulière. Cela s’applique aussi bien aux animaux qu’aux humains. Oui, les humains ont des émotions complexes, tout comme les porcs, les dauphins, les éléphants et le reste de nos amis les animaux.

En analysant le chagrin, voici ce que Psychology Today a à dire :

« Le chagrin est un mystère en lui-même, car il ne semble pas y avoir de valeur adaptative évidente dans un sens évolutif. Il ne semble pas augmenter le succès de reproduction d’un individu. Quelle que soit sa valeur, le chagrin est le prix de l’engagement, c’est source de bonheur et de tristesse à la fois ».

Lorsqu’il s’agit du chagrin, les mots sont insuffisants pour définir ce que ressentent les animaux. Les images et les vidéos sont bien plus puissantes. Voici quelques animaux qui ont pleuré la perte de leur famille et de leurs amis d’une façon dont les humains peuvent s’identifier.

Les animaux pleurent la perte de leurs proches :

Les dauphins

Il n’est pas surprenant que les dauphins pleurent lorsqu’un de leurs proches meurt. Les chercheurs disent que les dauphins ont du mal à accepter la mort, et souvent ils restent avec leur bébé mort pendant plusieurs jours.

Les dauphins sont déjà connus comme des animaux très intelligents. Les chercheurs ont démontré que les dauphins utilisent un langage, des outils, le travail d’équipe et présentent une culture sociale. Cette vidéo triste est juste une preuve supplémentaire pour les experts que les dauphins sont des animaux intelligents et plus profonds que ce que nous pensions.

Les chimpanzés

Ce n’est pas surprenant puisque les chimpanzés sont les plus proches de l’homme, mais c’est tout de même déchirant.

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L’histoire de ce chimpanzé particulier a été racontée à ABC par la photographes qui a capturé le moment, Monica Szcupider. « Sa perte était palpable, et résonnait dans tout le groupe. À Sanaga-Yong, ils ont décidé de laissr la famille du chimpanzé Dorothy assister à son enterrement, ils ont compris qu’elle ne reviendrait pas. Certains chimpanzés étaient agressifs alors que d’autres étaient frustrés, mais la réaction la plus étonnante était sans doute un silence récurrent, presque palpable. Lorsqu’on connaît les chimpanzés, alors on sait qu’habituellement ce ne sont pas des créatures silencieuses. »

Pratiquement tous les singes pleurent la perte de leurs proches.

Les chiens

La vidéo parle d’elle-même…

Chien aux funérailles de son propriétaire :

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Les gorilles

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Des gorilles ont été filmés en train de ressentir de la tristesse et de l’inquiétude concernant leurs morts, ils enterraient même les corps parfois. Par exemple, il y a Gana, qui n’acceptait pas la mort de son bébé. Gana a porté le corps avec elle dans un zoo allemand pendant des jours, elle a essayé de lui redonner vie plusieurs fois, et l’a protégé contre les gardiens du zoo.

Voici un gorille qui pleure son ami, un chat. C’est vraiment incroyable (même si cela ne devrait pas l’être).

Les éléphants

Des éléphants pleurent la mort d’un éléphanteau :

Les éléphants sont connus pour verser des larmes, enterrer leurs morts, sombrer dans la dépression et se laissent mourir de faim en réaction à une perte.

Les animaux pleurent la perte de leurs proches :

Les oies

Cette oie pleure la perte d’un être cher :

Les oies sont très fidèles, elles s’engagent avec un partenaire. Une fois que ce partenaire meurt, elles pleurent énormément. Certaines vont même jusqu’à se séparer du troupeau. Nombreuses sont celles qui retrouveront un partenaire, mais tout comme les humains, ce n’est pas facile.

Les chats

Les chats sont connus pour prêter, mais ils pleurent la perte de leur propriétaire, des amis dans un zoo et à l’état sauvage.

Les otaries

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Les otaries mères qui voient leur petit se faire tuer par des prédateurs ont des cris de désespoir au moment du drame. Ce comportement a également été observé chez les otaries qui ont vu leurs compagnons se faire tuer par des chasseurs.

Les girafes

Des zoologistes ont enregistré trois cas de girafes, en train de pleurer leurs morts.

En 2010 à Soysambu Conservancy au Kenya, on a observé une femelle girafe rester à côté du corps de son girafon de 6 mois pendant quatre jours. Dix-sept autres femelles girafes ont également entouré le corps au cours de ces quatre jours.

En 2011, une femelle girafe en Zambie a été vue en train de passer deux heures à côté d’un girafon qui était apparemment mort-né. Elle a écarté ses jambes pour se baisser, quelque chose que les girafes font seulement pour manger ou boire, et lécha son girafon pendant plusieurs heures. Elle a fait cela pendant deux heures et ce fut d’autant plus remarquable que les girafes restent rarement seules.

Également en 2011, un troupeau de girafes en Namibie a été vu en train de rechercher le cadavre d’une jeune femelle girafe qui était morte trois semaines plus tôt. Certaines des girafes écartaient leurs jambes et reniflaient le sol.

Les ours polaires

La CNN a rapporté qu’un ours polaire avait pleuré la perte d’un compagnon : « Le jour de sa mort, Wang faisait des choses inhabituelles », a déclaré Agnes Maluleke, qui travaille pour le Zoo de Johannesburg. Au lieu d’engloutir la nourriture utilisée pour l’attirer dans sa pièce pour la nuit, Wang a marché autour du corps de son compagnon, l’a regardé et a veillé toute la nuit, selon Maluleke.

Wang (à gauche) et GeeBee avaient passé tout leur temps ensemble depuis qu’ils étaient petits. GeeBee est mort d’une crise cardiaque.

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« On a dû l’immobiliser pour récupérer le corps de GeeBee », a -t-elle déclaré.

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Après la mort de son compagnon, Wang a perdu tout intérêt pour la nourriture et n’a plus nagé, alors que c’était son passe-temps favori.

GeeBee, qui est mort subitement en janvier, vivait au zoo de Johannesburg depuis 28 ans.

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« En général il avait l’air très malheureux. Il évitait de nager, alors que c’est ce qu’il adore faire quand il fait chaud. », dit-elle. « Nous l’avons à peine vu nager dernièrement. »

Les manchots empereurs

Deux manchots empereurs pleurent la mort d’une bébé manchot empereur.

Les êtres humains ont le devoir de montrer au règne animal que nous sommes vraiment les plus intelligents que ce soit sur le plan intellectuel ou émotionnel. À en juger par certaines des images et des vidéos ci-dessus, nous avons beaucoup à apprendre.

Source, Les animaux pleurent la perte de leurs proches : PowerfulPrimates.com.

Claire C.